vendredi 21 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 1

Il n'y a pas de but particulier à atteindre, pas de record à battre, pas de contrainte à respecter.
Nous partons prudemment pour profiter de notre liberté, aller à la rencontre de nos voisins, trouver de nouveaux amis dans de nouveaux lieux.
...virevolter de nuages en sommets, voir la vie des Hommes d'en haut, où tout nous paraît si calme, sans soucis, sans craintes, sans injustices.
Nous partons voler avec nos ULM, merveilleuses machines autant capables de faire des tours de piste qu'un tour du monde...





Mais re-situons rapidement les « acteurs » principaux de la nav' avant de se lancer dans le récit !
Patrice en autogire Ela 914 et Alain en pendulaire Tanarg 912ES.
Vitesse de croisière des ULM  environ 110km/h pour une consommation de carburant de 15 et 13 l/h soit presque 500 km sans ravitaillement.
Patrice parle un peu allemand, Alain un peu anglais et pas trop mal italien. On devrait s'en sortir...










Départ vendredi après-midi de Ghisonaccia, avec un jour d'avance car la météo est assez mauvaise dès le lendemain (et cela empire ensuite) et nous devrons voler longtemps pour devancer le front qui cause déjà quelques dégats en France.

Nous décollons  pour un voyage prévu de 12 jours. Avec tentes, sacs de couchages, affaires de rechanges, etc, etc, etc... Une balise Spot permettra a nos familles de suivre le périple en temps réél.












Nous abandonnons notre travail vendredi pour arriver aux machines en fin de matinée. Après un rapide repas sandwich au club-house, nous déposons le plan de vol (très important d'être dans les règles!) et notre première étape nous amène a effectuer un survol maritime de 70km vers la base ULM de Cecina au nord de Piombino.  La mer est calme, le temps encore agréable.
Tout se passe donc en douceur, avec même un léger vent arrière pour nous pousser à l'aventure.
Contact avec le contrôleur de Marina di Campo sur l'île d'Elbe lors du transit, et en anglais siouplaît ! 1H30 de vol pour se poser en Italie, nickel.











A Cecina, la piste de kart voisine est particulièrement active, mais les hangars ulm sont clos.. L'arrêt est donc bref même si nous rencontrons un pilote.

 






Décollage pour Bologna à 16h, la nav' est assez turbulente sur le parcours, le vent nous malmène par endroits entre les cols et les grandes vallées vers Florence. Florence où nous traverserons très très bas pour éviter la zone de l'aéroport. Malgré ces secousses, nous sommes posés à la piste de Crespellano en fin d'après-midi, comme nous le souhaitions.


















Cela sera presque la journée la plus simple du voyage, 3h de vol au total et 346km.
Nous faisons le plein des réservoirs puis enchaînons sur une soirée pizza très sympa avec Max Lenzarini (DTA Italia) et son épouse, puis nous rejoignons notre chic B&B, près du Campo di volo, vers 23h.










jeudi 20 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 2























Réveil à 06h30, la douche expédiée nous sautons sur le petit déj' au B&B puis nous sommes prêts dès 07h00 pour décoller.
Un petit couac nous retarde, le gyro démarre, cale, puis refuse de redémarrer. On échange nos avis sur le meilleur dosage starter/accélérateur puis nous décollons à 07h30 après avoir eu raison du Rotax 914 au bout de quelques essais.

















Nous partons pour tenter de rejoindre l'Autriche et passer très tôt le cheminement VFR entre les hauts reliefs alpins.

Hélas, près de Rovigo, un épais brouillard sur toute la plaine du Pô nous barre la route, nous nous perdons même de vue en bordure de la ville. Passer dessus ?  Dessous ? Rebrousser chemin ? Nous nous entendons à la radio pour ressortir au cap inverse de la zone, nous retrouver et discuter ensemble tranquille. Nous décidons de rejoindre l'Aviosuperficie Colli Euganei dans la brume, à très basse hauteur pour y voir quelque chose, la piste doit vraiment être toute proche, Alain est déjà venu et connait le coin



















Brume à l'horizon : non franchissable sans connaître le coin


On se pose donc après seulement 1h de vol, un responsable de la piste qui tond l'herbe nous assiste, apporte sa connaissance de l'aérologie locale et téléphone pour nous à Santa Maria di Sala qui nous informe que la visibilité est correcte chez lui, si nous volons bas. En attendant, le ciel s'ouvre doucement.

Nous redécollons et sommes pendant un moment en VFR spécial, très bas mais pas trop cause aux lignes haute tension nombreuses. Nous passons proche de Santa Maria di Sala, puis travers ouest de Venise.

Soudain, des français parlent à la radio sur la fréquence. Après un moment d'hésitation, Alain se lance : « Jérome de Alain ? » ; « …Qui appelle Jérome ?! » Les retrouvailles en VHF se poursuivent avec joie et surprise ! C'est Jérome un copain d'ULM de mes débuts, mais également Henry un autre copain qui l'accompagne, le monde des voyageurs est petit ! Ils sont en route pour l'Italie depuis la Croatie, la portée VHF est excellente.
Nous échangeons des infos de nav', et cela fait super plaisir de se parler !
Jérome a lâché son pendulaire pour le gyro et Henry vole en pendulaire Quik maintenant.



















Une large rivière s'étend devant nous, un filet d'eau bleue turquoise coule doucement, magique.
La base ULM est proche, coup d'oeil à la manche à air, personne dans le circuit, piste clean, nous posons en 09.
















1h30 après être partis de Colli Euganei, nous sommes à Caposile, une base ULM agriturismo avant la frontière.




















Après atterrissage, on voit qu'un ENORME panneau jaune et rouge indique « 27 in uso ». Bon, ce n'est pas grave, la piste devait se prendre dans l'autre sens mais pour la prochaine fois, on prendra des lunettes-loupe !
Pour continuer dans l'esprit « la fine équipe », un autre panneau (petit...) indique : piste privée...
Alain va se présenter, seule une femme de ménage est là. Elle transmettra nos « excuses ». Un pilote s'approche juste avant notre déco, et nous assure qu'il n'y avait aucun problème, nous sommes bienvenus.

Il faut savoir que si nous avons une route déterminée pour tout le voyage, avec des arrêts définis, nous la remettons en cause régulièrement pour qu'elle colle au mieux à la réalité de notre journée. Cette base ULM portée sur la carte était commode et sans Internet nous n'avons pas la possibilité de connaître ce genre de « restrictions ». Mais en Italie tout fini toujours par s'arranger.

On redécolle pour rejoindre l'Autriche à 11h30.
L'Autriche n'a jamais répondu à nos multiples demandes d'autorisation, ni même aux demandes du BNIA du Bourget, un comble. Renseignements pris auprès de pilotes locaux, nous ferons comme tout le monde : on y va, point final.

















  

"Vas-y, ça passera peut-être... "


Nous transitons dans une vallée très encaissée, les reliefs sont impressionnants (sur la photo au-dessus, c'est l'entrée, large...).
Tout est splendide, et toujours la jolie rivière turquoise colorée par la fonte des glaciers Alpins. Nous prenons peu de photos car la tension est palpable. Nous sommes très vulnérables dans cette position du fait de l'aérologie, de l'impossibilité de trouver un terrain d'urgence, du vent (arrière, chouette !) qui crée quelques turbulences de relief, de l'incertitude météo sur le reste parcours (sortie de vallée bouchée ?)... 1h de vol mais tout se déroule plutôt bien malgré quelques claques aérologiques. On ne fait aucune photo...


















Nous atterrissons à Nötsh im Gailtal pour déjeuner, l'accueil est cordial et Alain cède sa place à Patrice dans le titre du porte-parole officiel du Team Corse, la langue allemande remplace l'italien !



















Organisation très carrée. On paye une petite taxe, le resto du club nous prépare un trio soupe-salade-poulet (sans pain, au secours !) pour pas cher. On refuel en SP95 à la pompe de la piste.
On se renseigne de la dernière météo du parcours puis nous nous repartons à 14h30. 2 heures montre en main pour tout faire, pas mal du tout !



















Destination suivante : Fürstendfeld, à proximité de la frontière hongroise. Rien ne va plus, le vent nous contre, les nuages sont à notre altitude, les turbulences sont désagréables et assez fortes, les zones contrôlées à éviter nous font passer par des endroits à l'aérologie vraiment contrariante. Peu de photos.



















Pour en rajouter, depuis Venise le GPS de Patrice n'a pas les waypoints de notre route, donc toujours interdiction de se quitter ! Cela va durer 1h50, avec en prime, une erreur de contournement de relief qui nous fait passer de quelques kilomètres dans l'espace aérien Slovène.
La fatigue accumulée au cours de la journée se fait sentir.



















Nous sommes arrivés à l'ouest de l'Autriche. Accueil cordial, infrastructures irréprochables, petite taxe bis, point météo et soda au bar du club qui accueille les pilotes mais aussi la population locale qui vient voir tourner les avions pour passer le temps.






















Et maintenant, que faire ? Attacher les machines, trouver un B&B puis voir demain pour la Hongrie ? On se pose un moment pour en discuter.



La base ULM de Tokorcs est à moins d'une heure. Seulement 80 km puis nous sommes en Hongrie, attendus par Helmut Stern un pilote qui a créé un super petit bouquin des plates-formes aéro du pays avec tous les « bons plans ». On passe un texto, il nous rejoint sans problème, même ce soir !
Alors ???? Décollaaaaaaaage !
Une jolie autrichienne vient discuter... trop tard.... désolé...... arrrghhhh !




















C'est repartit pour une mini nav'.
Une balade du soir que nous trouvons très agréable d'ailleurs, la fatigue est restée en Autriche.



















Jó napot ! (Salut !)






















Nous sommes accueillit à Tokorcs. Nous faisons la connaissance de Mickaël, sympathique instructeur autrichien d'autogire.
Il nous trouve de quoi dormir à 100m, le restaurant est sur la piste nous dînerons donc sur place. Les hangars disposent de place, on loge les machines à l'abri.

Nous attendons Helmut qui nous rejoint en soirée avec sa compagne. Nos discussions mêlent anglais et allemand,dur dur !

Notre première journée complète est très positive.

Petit déj' à Bologna, dîner en Hongrie après 6h de vol et près de 700km.
Hier midi nous étions en Corse :)

mercredi 19 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 3



















 On se réveille tranquille.

C'est la matinée de repos que nous avions convenue hier en rajoutant la nav' du soir.
En attendant Mickaël pour l'ouverture du hangar, nous nous promenons dans la petite rue et découvrons les habitations locales. Gouttières décorées aux angles (curieux), tuiles avec éperons brise-neige, caméras vidéo, alarmes, pointes acérées aux sommets des portails d'entrée... Pourtant ces lieux ont l'air si paisibles !
















A son arrivée, nous partons tous les trois en ville prendre un café et faire quelques achats au supermarché.
Nous jetons ensuite un coup d'oeil aux ULM, un petit nettoyage rapide, on prépare la nav' suivante qui nous fera passer plus au sud sur les fins conseils d'Helmut




















Alain et Mickaël partent faire le plein des machines à la station. Son autogire école est prévu pour faire des baptêmes cet après-midi, il a aussi besoin de carburant. En faisant le plein, nous engageons la conversation sur les bidons de carburant souple, discussion poursuivie jusqu'à la base ULM.

























« Oups, j'ai oublié de payer la station ! » s'aperçoit Alain.
A peine la phrase terminée, le pompiste vient de nous rejoindre à la base et c'est Patrice qui repart régler nos dettes de voleurs en ville.

Les pleins fait, une connexion Wi-Fi est trouvée, nous sommes sauvés. Par chance et après nos hésitations lors de la préparation, Patrice avait pris son mini pc, il sera incroyablement utile tout au long du voyage. On consulte nos mails et la carte des fronts météo pour avoir une idée globale, Patrice redevient copain avec son GPS en rentrant tous les waypoints.






























Une contrainte vient également modifier nos plans : la hongrie est le théâtre d'un exercice militaire OTAN pour un mois, avec des zones spécifiques et qui ont leurs propres horaires d'activation.



















Helmut nous rejoint ensuite avec sa compagne. Nous sommes les 500èmes « Guest members » de Q'tai fly. Deux beaux sachets de noix locales nous sont offerts, vraiment sympa comme attention. Nous le caserons tant bien que mal dans nos bagages.
Helmut nous offre aussi la version en français de son bouquin, chouette !

Nous déjeunons sur place puis décollons cap au sud en début d'après-midi. On survole le volcan voisin, pas actif depuis... euh... très très longtemps !


















Le volcan Saghegy





La belle matinée calme a laissé place a un vent fort, du sud, donc de face. Le GPS nous casse le moral en revoyant sans cesse à la hausse notre temps de parcours estimé. Pour 45 mn théoriques, nous mettrons 1h20 en se faisant secouer près des reliefs du lac Balaton.






















Mais voilà, nous sommes des privilégiés. Rien ne doit nous être refusé et avec l'âme d'un Brett Sinclair plus que d'un Danny Wilde, nous atterrissons à la piste d'Hertel.

Bien, « et alors ?» nous direz-vous ?
Oh ! Rien de spécial, nous sommes encore sur une piste ULM, mais faisons deux pas vers les infrastructures adjacentes pour voir.
Le ciel grisonnant nous laisse peu de temps pour tout découvrir mais nous sommes dans une grande propriété, disons même un domaine. Une écurie, des calèches, deux héliports, et tiens aussi une Rolls-Royce. Tout est aligné au millimètre, pas une touffe de trop sur la pelouse.






















Bienvenue à l'aéro-hôtel  « Hertelendy Kastely », classé 5 étoiles. Petit paradis pour aviateurs... fortunés
Nous sommes venus pour découvrir ces lieux et grâce au coup de pouce du bouquin d'Helmut, nous avons droit a un pass'coffee, comprenez que nous sommes accueillit avec nos pulls de 3 jours et nos vieux pantalons pour déguster dans la bibliothèque un excellent gâteau et café parfait, servi par un personnel impeccable, dans ces lieux où la nuit est proposée à partir de 300€.

Ah oui, c'est super beau mais on ne va pas s'attarder ni claquer le budget nav' pour roupiller. A recommander pour ceux qui veulent faire forte impression auprès de madame ?

Mais le grain de pluie arrive et nous ne pouvons visiter l'hôtel en détails, hélas. On repart vers les ULM en pressant le pas, la pluie est juste là au décollage de 17h, on y échappe de justesse.

















Nous traversons ensuite toute la Hongrie d'ouest en est pour rejoindre Szeged, aérodrome douanier qui nous permettra le passage en Roumanie.
Le vol va durer 2h, la visibilité est mauvaise, nous composons toujours avec une dépression qui nous rattrape. Question visi cela empire sur la fin mais c'est encore acceptable.

















La phraséo aéro anglaise hésitante nous permet quand même de nous poser sans trop de soucis, on comprend qu'on est seul dans le circuit, le numéro de la piste en service... Eux comprennent qu'il y a deux zouaves en microtrucs volants qui speakent pas bien l'english... et qui viennent se poser.





















L'accueil est cordial, mais distant comme souvent dans les grosses installations. Néanmoins, un hangar est presque vide et nous pouvons parquer nos petites machines à l'intérieur sans problème. Il est trop tard pour téléphoner en Roumanie pour confirmer notre venue, nous verrons demain matin.
Un pilote pendulaire est là et nous sympathisons bien vite. Heureusement d'ailleurs car la ville est loin à pied et ici il n'y a rien à faire de spécial. Ni bar, ni resto, ni logement.
















Il nous dépose a un B&B et nous propose de venir nous aider demain. Adorable.
Le B&B est bien, mais nous pensons bénéficier d'un tarif pigeon (pas le voyageur, le touriste!). Bref, le prix est trop élevé pour la localité.


















Nous nous faisons indiquer un endroit pour se restaurer, on s'égare dans les ruelles après l'église en cherchant un restaurant. Ruelles qui sont dépourvues de voitures. Et quand il y a des voitures, elles sont plutôt récentes.

Le fastfood de la gare ferroviaire de Szeged fera l'affaire. Le personnel ne parle ni anglais, ni allemand ou même italien. Pas facile de savoir quoi manger, même en regardant la vitrine car les produits présentés sont parfois non classifiables, cuisine locale oblige.


















Une journée sympa de 3h30 de vol et 320km.

mardi 18 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 4























Nous quittons le B&B après un café et une photo de la déco.



















Nous sommes dans la rue à 08h00, nous prenons aussi quelques clichés typiques.














Décorations typiques, quel boulot !


































Petit trottoir dallé entre les habitations et les arbres,
une disposition qui reviendra souvent dans les rues de Szeged



Aurel vient nous chercher pour un petit déjeuner surprise qu'il a préparé chez lui. Nous sommes gênés mais cela fait plaisir de partager ces bons moments. Nous en profitons pour mieux faire connaissance.
Dans ce genre de voyage, on croise de nombreuses personnes sympathiques sur les pistes d'aviation mais hélas, à moins de rester longtemps, nous n'avons pas la possibilité de bien faire connaissance.














Les Hongrois attaquent la charcuterie de bonne heure !


Il nous fait visiter sa petite entreprise de mécanique automobile dans laquelle il entrepose aussi quelques ULM. Entre bacs à huile et filles dénudées sur les calendriers, un réducteur Rotax, des coupes de concours ULM, un moteur de moto de 170cv a avionner, etc...

En tout cas, ce petit veinard a volé en pendulaire, en patrouille, de nuit, à Dubaï pour un meeting aérien ! Chapeau bas et Alain bisque...
















Il trouve quelques bidons, que l'on inspecte et rinçons avec moult précautions,. Nous faisons ensuite le plein et il nous dépose à l'aérodrome de Szeged où nous nous quittons.















Patrice et Aurel


Et puis rien ne va plus, c'est la catastrophe redoutée. La Roumanie qui, il faut le dire, nous a un peu baladé depuis quelques temps nous refuse l'entrée sur son territoire. Nous recontactons par téléphone l'aéroclub national qui essaye encore de nous aider mais rien n'y fait. Nous devons avoir un numéro d'autorisation de la part des roumains pour que l'agent AFIS de Szeged fasse venir les douanes et la police de l'air.



















Alain, installé sur son bureau improvisé, en négociation avec les Roumains


La matinée a passé, entre téléphone et fax, nous sommes loin de la ville, les gens parlent peu et sont distants, rien à manger ni à boire sur place, on puise dans nos réserves et les noix d'Helmut font notre  - petit - bonheur.



















L'après-midi passe pareil, la tête chauffée par le soleil, on essaye de rester détendus pour s'assurer de prendre les bonnes décisions et nous réfléchissons autour des cartes aéro du pays à tous les plans possibles et imaginables. 

















Nous n'obtiendrons pas ce fichu numéro de la part des roumains.
Si la Roumanie possédait des bases ULM sur notre route, la décision aurait été vite prise...

Le moral n'est pas au mieux, on en a marre d'être ici bloqués. Il est 16h, on s'en va ailleurs !



















Le bouquin d'Helmut nous oriente vers une base ULM plus au nord. Cela semble cool et le mieux est d'aller voir. Voler nous fera aussi du bien, rien de tel qu'un petit saut en l'air pour se rendre compte que nous sommes loin d'être à plaindre.


On vole 40mn vers l'aérodrome de Jakabzsallas. Vous aurez remarqué l'absence de commentaires sur les paysages Hongrois, c'est simple : la Hongrie c'est plat... très plat, des champs et des champs...






Approche à destination, une piste en dur et une en herbe. Une fois posés, encore un peu tendu de notre mauvais début de journée, on se dirige vers les clients de la terrasse du bar pour prendre la température locale.












Bonne ambiance, tout change. Hôtel, restaurant, spa, piscine, nombreux hangars hypra clean, personnel et locaux accueillants, prix contenus. Quel joie ! Nous sommes tombés dans un endroit de dingue, genre esprit village aéro. Ce plan là est génial.















  

Patrice qui termine de ranger l'autogire dans le hangar

On nous propose un hangar pour les ULM. Un hangar vide, superbement décoré, avec vitrines, carrelage et isolation. Notre bulle de Ghisonaccia ressemble à un bidonville à côté.

Nous nous installons dans notre chambre, puis descendons de suite piquer une tête dans la piscine pour faire le break.

















Juste derrière les vitres, on peut même voir les ULM dans le hangar, quelle classe

Le restaurant attenant est excellent et nous avons bien sympathisé Lajos Attila, formateur sur Diamond DA42 mais également avec un élève pilote, qui nous conduit plus tard pour visiter la ville Kecskemét avec son amie.



Réellement un charmant centre-ville et une soirée vraiment agréable , mêlant allemand et anglais avec Gábor et Irén, nos nouveaux amis hongrois. Irén qui comprend TRÈS bien le français nous gratifiera d'une petite phrase, mais alors en toute fin de soirée et pour que Gábor ne comprenne pas...

  





















En Hongrie, les roms constituent environ 7% de la population, nous verrons quelques personnes de cette communauté minoritaire dans la rue, mais ceux-ci étaient vraiment éméchés...



















Alain, renvoi un dernier mail en Roumanie quand Patrice se couche. Tentative nocturne désespérée.