vendredi 14 août 2009

Giro sardaigne express 3/3

3ème jour

Nous saluons notre hôte et décollons à 8h. Le cheminement qui nous a été indiqué est parfait et nous fait découvrir une bonne partie de la côte Est. Le vent est inexistant. On vole entre 10 et 30 mètres pendant une bonne vingtaine de kilomètres sur le bord de mer encore désert, un régal pour les yeux, les gens encore peu nombreux à cette heure font coucou.
Derrière nos visières, on jubile du méga radada que l'on s'offre. C'est l'enfer, yahoooo !



Le sud-est est sublimissime, nous en sommes scotchés. On se sent bien petits en frôlant les grandes falaises abruptes plongeant dans une mer splendide et limpide.




Tous nos sens sont en éveil, on gaffe de ne pas mettre une roue dans l'eau et on respecte à la lettre la réglementation italienne imposant aux ULM de voler bas (500ft maxi)




Puis, le vent forcit et nous contraint à remonter vers 4000ft pour éviter les rouleaux des falaises qui précédent notre prochaine plate-forme inconnue annoncée comme "déserte".

Nous nous arrêtons 30mn sur cette base caillouteuse.
Le paysan voisin nous accueille : "mais QUI vous a donné l'autorisation ???!!!"





Il nous met immédiatement en contact avec le responsable de la base et la conversation tourne rapidement au "la prochaine fois téléphonez ! On peut vous héberger… ! Vous amener à la plage... ! En attendant, soyez les bienvenus, faites comme chez vous et bon vol. Ciao !"
C'est aussi pour cela qu'on aime l'ULM… et l'Italie… !

Nous redécollons, le vent dans cette zone est encore plus fort. Nous passons de nouveaux reliefs côtiers et le GPS s'affole : 130, 140, 150 km/h. Nous sommes propulsés à notre base finale à bonne vitesse.
L'atterrissage non académique effectué, nous parquons les machines pour la journée. Salvatore et Samuel nous accueillent.





Mélanie se voit proposer un vol en Groppino rose qui ne se refuse pas ! Vers 13h, nous déjeunons avec Samuel et laissons filer le temps.



Le vent ne faiblit pas en ce début d'après-midi et le parcours retour nous donne matière à échanger entre nous les dernières options possibles.

Nous décollons à 16h passé, sans avoir revu nos hôtes, hélas.
Le vent nous catapulte vers notre Corse avec vigueur et le GPS pointe parfois à 180km/h dans les bouches de Bonifacio, soit en gros 70km/h de vent dans le dos.

Retour à Ghisonaccia en patrouille, comme il se doit après une jolie balade, pour finir de partager ces bons moments jusqu'au posé.

On n'est vraiment pas tristes de nos trois journées sardes. On recommencera… !

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