mercredi 23 décembre 2009

lundi 21 décembre 2009

L'histoire de l'ULM

En collaboration avec la FFPlUM, les Editions Edoceo travaillent à la rédaction d'un ouvrage sur l'histoire de l'ULM. Cette histoire nous appartient à tous, puisque chacun de nos vols participe à son écriture. C'est pourquoi nous sommes tous invités à participer à cette œuvre collective. Anecdotes, souvenirs, info exclusive, fait marquant ou non, photographies,documents d'époque, toute matière est bienvenue, l'historien fera le tri et recoupera chacune des informations reçues. Si vous souhaitez participer à cet ambitieux programme, merci de prendre contact à l'adresse suivante histoireULM@gmail.com en précisant dans un premier temps quel type d'information et document vous pouvez mettre à disposition. La procédure d'envoi vous sera alors précisée. Tout document original reçu fera l'objet des plus grands soins et sera restitué à son propriétaire. Un blog a été mis en ligne, sur lequel est précisé le contour du projet. Il sera possible d'y suivre l'évolution du projet. Merci de bien vouloir faire suivre cette adresse à votre carnet d'adresse ulmique : http://histoireulm.over-blog.com/ Le pilotage de l'ouvrage est confié à Pierre-Jean le Camus, dont le travail est fourni à titre bénévole. (copie d'un message internet) ---- En corse aussi, il y a eu un "ancien" en pendulaire : retro.htm Et bien évidemment, il faut citer notre copain Claude Tisserand dans le cap corse pour ses hydros (Hydroplum I et II) et ses pendulaires "maison".

vendredi 18 décembre 2009

dimanche 22 novembre 2009

Réunion

Après quelques votations, nous avons convenu que tout allait bien à Corse ULM... mais on se surveille mutuellement ! ;) La cotisation est de 200€ pour l'année 2010 afin de financer en partie les projets d'aménagement de Corse ULM sur l'aérodrome. Et, fait marquant, nous avons enfin fait voler les 4 ulm ensemble pour la première fois ! Bref, on s'est amusé en virevoltant en local ! On en a profité pour faire (re)découvir l'ULM à quelques pilotes, dont Patricia et Jojo !

vendredi 13 novembre 2009

Le retour du capitaine

Après quelques temps d'absence, voici Thierry revenu pour un petit mois en Corse, en attendant des retours plus fréquents dans l'avenir... Une remise en route du 582 s'imposait, ce qui fut fait entre dimanche et mercredi.
Paco a volé vers Bastia en Pétrel avec Éric à qui nous devons ces clichés.

jeudi 1 octobre 2009

Balade express

Juste pour le plaisir, une petite nav de 4h30 improvisée la veille !

mardi 1 septembre 2009

Salon ULM de Blois 2009

Pendulaires : année sexy. La plupart enlèvent le haut (Toppless de la mouette, dta/ellipse, P&M, Airborne) d'autres se la jouent Corset (air création). Les ailes ont la côte cette année, peu d'évolutions sur les chariots.
Les petits pendulaires monoplaces passent a l'électrique (photo). J'ai vu un proto qui vole (vraiment !) à l'hydrogène (by JM Thévenot)
Christophe du Voyage Planet'air était au stand DTA pour présenter ses deux livres.
Côté gyro : les espagnols sont absents et le calydus allemand est très classe.
Les trois axes sont aux opposés : le micromonoplace a de l'avenir (conso 4l/h, ça vole bien et c'est joli) et les 3 axes rapides/glass cockpit perdront les novices par le nombre de modèles proposés et donneront, à l'heure du choix, la migraine a ceux qui ont un bon compte en banque.
Les avions LSA font leur entrée sur le salon ULM. Mais ce n'est pas vraiment le bon endroit.
Les paramoteurs ? Je ne sais pas, je ne suis pas allé voir puisque je n'y comprend rien mais ils ont bien volé !!!
Il y a eu un hélico Kompress en démo, qui fut ensuite exposé devant le stand de la FFPLUM... Ca vole, c'est très léger, pas très compliqué, pas trop cher... Il ne manque pas grand chose pour une nouvelle classe ULM...
Au-delà des machines, il y a les Hommes.
La joie de retrouver les amis (et amies !) et d'être ensemble a partager cette grande fête de l'aviation ultra-légère est la raison d'être du succès du salon.

vendredi 14 août 2009

Giro sardaigne express 3/3

3ème jour

Nous saluons notre hôte et décollons à 8h. Le cheminement qui nous a été indiqué est parfait et nous fait découvrir une bonne partie de la côte Est. Le vent est inexistant. On vole entre 10 et 30 mètres pendant une bonne vingtaine de kilomètres sur le bord de mer encore désert, un régal pour les yeux, les gens encore peu nombreux à cette heure font coucou.
Derrière nos visières, on jubile du méga radada que l'on s'offre. C'est l'enfer, yahoooo !



Le sud-est est sublimissime, nous en sommes scotchés. On se sent bien petits en frôlant les grandes falaises abruptes plongeant dans une mer splendide et limpide.




Tous nos sens sont en éveil, on gaffe de ne pas mettre une roue dans l'eau et on respecte à la lettre la réglementation italienne imposant aux ULM de voler bas (500ft maxi)




Puis, le vent forcit et nous contraint à remonter vers 4000ft pour éviter les rouleaux des falaises qui précédent notre prochaine plate-forme inconnue annoncée comme "déserte".

Nous nous arrêtons 30mn sur cette base caillouteuse.
Le paysan voisin nous accueille : "mais QUI vous a donné l'autorisation ???!!!"





Il nous met immédiatement en contact avec le responsable de la base et la conversation tourne rapidement au "la prochaine fois téléphonez ! On peut vous héberger… ! Vous amener à la plage... ! En attendant, soyez les bienvenus, faites comme chez vous et bon vol. Ciao !"
C'est aussi pour cela qu'on aime l'ULM… et l'Italie… !

Nous redécollons, le vent dans cette zone est encore plus fort. Nous passons de nouveaux reliefs côtiers et le GPS s'affole : 130, 140, 150 km/h. Nous sommes propulsés à notre base finale à bonne vitesse.
L'atterrissage non académique effectué, nous parquons les machines pour la journée. Salvatore et Samuel nous accueillent.





Mélanie se voit proposer un vol en Groppino rose qui ne se refuse pas ! Vers 13h, nous déjeunons avec Samuel et laissons filer le temps.



Le vent ne faiblit pas en ce début d'après-midi et le parcours retour nous donne matière à échanger entre nous les dernières options possibles.

Nous décollons à 16h passé, sans avoir revu nos hôtes, hélas.
Le vent nous catapulte vers notre Corse avec vigueur et le GPS pointe parfois à 180km/h dans les bouches de Bonifacio, soit en gros 70km/h de vent dans le dos.

Retour à Ghisonaccia en patrouille, comme il se doit après une jolie balade, pour finir de partager ces bons moments jusqu'au posé.

On n'est vraiment pas tristes de nos trois journées sardes. On recommencera… !

Giro sardaigne express 2/3

2ème jour

Réveil à 7h avec le soleil qui tape sur les tentes. Nous préparons doucement les ULM pour la balade du jour qui nous conduira du sud-ouest au sud-est en contournant proprement la zone militaire.


9h, après un café avec Patrizia et Federico, nous nous mettons en vol. Nous posons sur une base à mi-parcours (amici dell'aria), hélas déserte mais terriblement chaude,

puis nous rejoignons la côte sud pour remonter jusqu'à la base ULM de Castiadas, que nous atteignons en fin de matinée.
La piste est parfaite pour les ULM bien sûr mais également pour les Cessna et autres avions. On donnera le tuyau aux copains de Ghisonaccia. Juste à côté se trouvent des bungalows en dur et un restaurant de bonne qualité et d'un bon accueil.


Après déjeuner, nous ferons une sieste, puis une seconde en attendant que le responsable de la base ne revienne nous chercher pour refaire les plein. Nous ferons ensemble une halte à la plage ainsi qu'à sa maison au point de vue unique.


Après le retour, un bref vol à la nuit tombante achève la journée. De nouveau une halte au restaurant avant une nuit sur un matelas confortable, cette fois.

Giro Sardaigne Express 1/3

1er jour

Départ en début de matinée de Ghisonaccia pour rejoindre en sardaigne la base ulm de Gavino. Nous nous étions accordé sur cette nav' quelques jours avant, avec une prévision météo de beau temps mais des risques de vent à 30kt.
Patrice en Gyro, Alain en pendulaire. Puis Mélanie, la fille à Patrice, se joint in extremis à la balade.
Elle ne loupera aucune occasion de mettre l'ambiance… durant ce tour de la sardaigne en "mode express".

Après le décollage, nous croisons Yves en voiture qui nous soutien moralement après avoir trouvé toutes les excuses du monde pour ne pas venir… :)
Le reste du vol est parfait, sans encombres et nous retrouvons Gavino vers 9h30.




Gavino qui d'ailleurs fera un petit vol de découverte en autogire pour son grand plaisir.
Après une heure, nous redécollons vers le sud-ouest pour rejoindre ensuite la côte et descendre par la mer.

Cette nav' de 1h30 se déroule joliment entre les Nuraghes, les falaises, les plages, les étangs. Une variété de couleurs et de paysages qui sont comme des signes annonciateurs des beautés qui nous attendent encore plus au sud.





Il est presque midi. En plein été. On se fait gentiment secouer avant de retrouver Federico et sa bande de copains volants. On se pose sur sa jolie base où il y a dans un seul hangar plus d'ULM que dans toute la Corse…
Dans la salle de resto du clubhouse, nous déjeunons avec nos amis pilotes en même temps que nous regardons le départ de la course de Formule 1. Puis, les forces nous abandonnant lâchement, nous nous accordons une petite sieste à l'ombre des arbres. Mal nous en prend, nous serons régulièrement attaqués par des micro-bestioles affamées et agressives… qui nous laisserons encore des traces jusqu'à la fin du mois.



A 17h30, nous remettons en route les Rotax pour le vol du soir. Objectif : les îles du sud-ouest et la baignade sur plage. Un peu de vent laminaire, mais deux petites îles, près de la grande sardaigne, avec des îlots… Bref, on s'explose les pupilles de jolies choses !





L'un des excellents moments sera le posé sur la plage avec l'approche au raz des vagues. Nous descendons des ULM, répondons aux questions des curieux venus voir de plus près les trois zouaves aéro-portés puis nous prenons un bain bien mérité !





Plouf plouf à côté des machines, trop sympa. On a adoré. Redécollage et retour à la base. Alain emmène Giuseppe (le fils à federico) en vol local et ainsi s'achève la première journée de vol.





Nous faisons marcher un peu les gambettes jusqu'au restaurant voisin puis retour au campement à la lampe frontale. Les tentes sont déjà montées. Un passage par la case piscine pour se dessaler puis on s'enfile dans les sacs de couchage pour une première nuit de repos.

mercredi 15 juillet 2009

Avant-goût...

Le Gyroptère et le Tanargosorus en vadrouille... Bientôt le debrief de ces durs moments !

dimanche 5 juillet 2009

Un Jodel en montage

Petite balade dominicale à Corté en Ela et Tanarg. Une visite à l'aéroclub, un verre au camping avec Kecco et Maël et déjà l'heure de rentrer. Une grande nav' glorieuse de, pfiou... au moins 20mn de vol pour y aller ! Promis la prochaine fois, on fera mieux !

mercredi 24 juin 2009

Un peu d'humour

On rigole un peu avec la première : http://www.deezer.com/track/869569 Et celle-çi est étonnante : http://www.deezer.com/track/2567839 Et que cela ne donne d'idées à personne... !

dimanche 21 juin 2009

Tanarg 582 à vendre (vendu!)

TANARG 582 - JAUNE - IXess 15 - 75 heures REELLES Pneus Avion 3 freins à disques- ELECT. complet - Housse de tricycle -Temp. Eau double - Alti MS ENCAST - RADIO ICOM A 3 - INTERCOM 903 S 6 - GPS MAP 196 VARIO MANCHONS barre Ensemble révisé (factures AIR CRE) - PARACHUTE BRS 1050 - T.B.E.G. - 24.000 Euros Visible en ardèche Tél : 0675159306

dimanche 14 juin 2009

Avanti !

Petite balade dominicale.
Temps splendide, paysages somptueux, amis à destination... C'est chouette :)

mercredi 3 juin 2009

Ciao Max

Massimo Costa, notre ami de San Vincenzo, est décédé samedi 30 Mai à bord de son P2004, probablement victime d'un malaise quelques instants avant le retour au sol de son appareil.
Il laissera à ceux qui ont eu le priviliège de le côtoyer lors de nos rassemblements ou sur les terrains ulm le souvenir d'un homme étonnant, généreux, d'une gentillesse sans limites et d'une tchatche charismatique.
Il y a pilote et Pilote.
Ciao Pilote.
J'ai tenu à assister à la cérémonie et, par ma présence, j'espère avoir représenté ses nombreux amis de corse, de france mais aussi de sardaigne. Voici le message écrit et lu par l'un de ses -nombreux- amis pilotes présents ce jour-là (et traduit plus bas en français).
San Vincenzo 02 giugno 2009
Massimo era un aviatore, aveva lo spirito, la mentalità, il carattere dell’aviatore. Ha solcato la vita come ha solcato il cielo: con lo stesso atteggiamento di generosità e vivacità. Amava tutto ciò che gli era stato concesso: prima di tutto Silvana, moglie, compagna, amica di avventure; l’amicizia per lui era veramente importante e noi tutti lo sappiamo. Massimo passando ha lasciato un segno indelebile; noi lo ricorderemo per sempre: occhi chiari, sorriso ammaliante con quello sguardo sempre un po’ stupito di ciò che succedeva… come diceva?? "Che spettacolo!!!!"
Certo oggi non c’è più, ma dovete sapere che un vero aviatore nel corso della sua vita stabilisce un contatto diverso con la Morte, non la teme, sa che c’è, come lo san tutti. Ma noi stabiliamo una sorta di patto e chiediamo il rispetto del nostro amore per il cielo, come dire: “Senti, noi abbiamo volato come le aquile, sfiorato le colline come il vento, accarezzato le onde come i pellicani, giocato con l’aria come Jonathan, e se Tu ci consenti di scegliere noi preferiamo venire con te così come abbiamo vissuto”. Massimo evidentemente aveva questo patto e Sorella Morte l’ha rispettato.
Ciao Max, aspettaci nel cielo degli Aviatori, lì ci ritroveremo e finalmente avremo delle vere ali: quelle di piume degli angeli e tu, come al solito, ci insegnerai tutti i trucchi.
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San Vincenzo, le 02 juin 2009
Massimo était un aviateur, il avait l'esprit, la mentalité, le caractère de l'aviateur. Il a sillonné la vie comme il a sillonné le ciel : avec la même attitude de générosité et de vivacité. Il aimait tout ce qu'il lui avait été accordé : tout d'abord Silvana, femme, compagne, amie d'aventures ; l'amitié était pour lui vraiment importante et nous le savions tous. Le passage de Massimo a laissé une trace indélébile ; nous nous en souviendrons toujours : yeux clairs, sourire enchanteur avec un regard toujours un peu surpris de ce qui venait de se passer... comment disait-il ? "Che spettacolo!!!!" Bien sûr aujourd'hui il n'y est plus, mais vous devez savoir qu'un vrai aviateur dans le cours de sa vie a un contact spécial avec la Mort, sans peur, il sait qu'elle y est, comme tout le monde sait. Mais nous établissons une sorte de pacte et demandons le respect de notre amour pour le ciel, comme dire: "Ecoutes, nous avons volé comme les aigles, effleuré les montagnes comme le vent, caressé les ondes comme les pélicans, joué avec l'air comme Jonathan, et si Tu nous permets de choisir, nous préférons venir avec toi comme nous avons vécu" Massimo évidemment avait ce pacte et la Mort fraternelle l'a respectée. Ciao Max, attends-nous dans le ciel des Aviateurs, là nous nous retrouverons et finalement nous aurons de vraies ailes: celles des plumes des anges et toi, comme d'habitude, tu nous apprendras tous les trucs.

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Dalla Preghiera Dell'Aviatore (adattamento) Dio di potenza e di gloria che doni l'arcobaleno ai nostri cieli noi piloti saliamo nella tua luce per cantare, con il rombo dei nostri motori, la Tua gloria e la nostra passione. Noi siamo uomini, ma saliamo verso di Te dimentichi del peso della nostra carne, purificati dai nostri peccati. Tu, Dio, dacci le ali delle aquile, lo sguardo delle aquile, l'artiglio delle aquile, per portare, ovunque Tu doni, la luce e l'amore. Fa nella pace dei nostri voli il volo più ardito: fa nella perseveranza della nostra forza la Tua forza, o Signore. E sii con Massimo, come lui è con Te, per sempre.

vendredi 29 mai 2009

Corse - Oléron : retour hauturier

Samedi. C'est le jour J du retour en Corse. 3h30 de vol prévu. Objectif : rallier directement la Corse depuis ma base ulm française, avec 2h sur l'eau. Réveil à 6h30. Petit déj' chez Michel. Je décolle à 9h30 de Pourrières et active mon plan de vol avec Marseille info. Cap vers la côte. Autant le dire franchement : la météo est quasiment parfaite et l'ulm -je le crois- est fiable, assez en tout cas pour tenter cela. Mais si le moteur s'arrête, si un volatile percute le chariot, si quelque chose se décroche et part dans l'hélice, alors le tout va bien se transformera, de manière certaine, en tout va très mal. J'en ai conscience. Que ce soit en traversant vers la Sardaigne ou l'Italie, le survol maritime a ses dangers propres et ses sanctions, graves. Plus la distance à franchir sera grande, plus la condamnation pourra être définitive. Je passe Saint-Tropez. Je peux encore changer d'avis. Tous les paramètres sont dans le vert. J'ai l'équipement maritime nécessaire. J'assume mon destin pour les deux heures de mer qui arrivent. C'est un choix totalement personnel. Sans passager. Je bouge peu, concentré et détendu à la fois. On vole lorsque l'envie de voler est plus forte que la peur de voler. Cap vers Merlu, point de report VFR immatériel perdu en mer. Point Lerma, je quitte Marseille info mais n'obtiens pas le contact avec Nice, des avions font le relais et je valide avec mon transpondeur les consignes. Point Omard, la contrôleuse me fait couper avant Merlu et je gagne donc 10mn. Tout va bien à bord. Point MC, je distingue lentement la Corse, finalement si proche, j'actionne la musique et profite sereinement de la Balagne qui grandit et semble vouloir m'accueillir. Encore quelques kilomètres pour être en finesse de la côte. Encore quelques minutes. C'est fait. Je suis de nouveau au-dessus du sol. Rocailleux, en pente et peu vachable, mais au-dessus du sol quand même ! Verticale Calvi à 2000m, j'évite les reliefs puis survole Corté. Hop, hop ! Me voilà de retour sur mon île, qui me semble plus petite qu'au départ. Mais encore plus belle car elle reste une merveille de contrastes, de couleurs, de formes, d'ambiance. J'entame ma descente dans la plaine orientale, heureux de revoir mes quartiers avec une quantité de souvenirs à faire pâlir mes dernières nav' solo. 27 heures de vol. 2800km. L'ulm a consommé 329 litres de carburant, soit 12,2 litres/heures. Une balade sans soucis. Atterrissage. Personne en vue. J'ouvre la bulle, range mes affaires et quitte mon ulm, qui a si bien porté pendant 9 jours ma soif de découverte. Un ulm facile et qui veut bouffer des bornes. Il a faim et j'ai encore soif. Par rapport à mes anciennes navs, je ne suis pas du tout fatigué à mon retour. Merci le Tanarg 912 et la Ixess 13. Un petit regret par contre, les piles de mon appareil photo perdaient leur charge avec le froid en altitude, et du coup, je n'ai pu faire que trop peu de photos. Avec le carburant, l'hôtel et des petits achats, mon budget pour 10 jours de vacances aéronautiques à visiter les copains est hyper raisonnable : moins de 500€. Bon, si j'ajoute le prix de l'ulm, là, c'est sûr le calcul ne tient plus la route ! Depuis Oléron, si j'avais continué ma balade sans prendre la route retour, j'aurais pu arriver à Gibraltar, Amsterdam ou Dublin, au choix. Cela ouvre bien des horizons pour le futur. Que mes accueillants amis soient ici remerciés, ainsi que les hommes et femmes qui m'ont aidé à poursuivre ma route.

mercredi 27 mai 2009

Corse - Oléron : 4ème partie

Vendredi. Le vent a soufflé toute la nuit. Je dois décoller tôt et je loupe donc Stéphanie et Grégory Meyrieu de quelques heures. Nous avions prévu de nous voir mais cela sera pour une prochaine, j'espère ! Décollage sous l'œil un peu inquiet d'Yvon. Le vent est soutenu mais les turbulences restent raisonnables. Je tente la nav' en ligne droite malgré tout pour gagner du temps. Je vole à 70km/h pour 120 au badin. Quelques nuages sur ma route présagent un mode "arrosage". Pour avoir testé le Tanarg sous une pluie moyenne (Yves, tu t'en souviens ?!), je sais qu'il vole bien et me protège correctement. Je passe donc sous les nuages et quelques brassées plus tard, la route se poursuit au sec. 90km/h, c'est mieux. Je survole alors les étonnantes dentelles de Montmirail puis le mont Ventoux, avant d'arriver à la base de Pourrières, à proximité de la belle montagne Sainte-Victoire, où ma vitesse redevient correcte. La piste est un peu courte, 250m. Mais après avoir volé presque tous les jours, on se surprend soi-même. Comme quoi, pour mieux voler, il faut voler ! Approche et posé, les doigts dans le nez. Je retrouve avec plaisir Michel Lerda, son épouse et François Vivien. Le club fait une sortie resto car Samir Elari est là pour deux jours de présentation (j'avais donc calé ma nav' retour sur cette date et sur cette base ulm grâce à la complicité de Michel) Dans l'après-midi, Samir nous fait essayer le mini pendulaire monoplace Dragonfly qu'il importe d'Angleterre. Super compact, bien pensé, tout mignon et tout léger, je craque devant. Je n'ai jamais essayé si petit. Si le mien fait 255kg et 100cv, celui-ci pèse 120kg pour 18cv. Il décolle très facilement et le moteur est suffisant. Je me régale comme un gosse et la prise en main est très rapide (20 mètres…). Ce PULMA est un vrai jouet, très attachant et j'y découvre un plaisir du vol bien particulier, proche des sensations du paramoteur si mes souvenirs de 2001 sont encore bons. Je le laisse à regret à Samir, mais je le garde dans un petit coin de ma tête… Après une très agréable soirée avec Michel et sa famille, je m'endors paisiblement.

mardi 26 mai 2009

Corse - Oléron : 3ème partie

Jeudi.
Je quitte Argenton et les amis.
La météo annonce du mauvais temps arrivant par le sud-ouest. Je pars comme prévu le matin pour Romans et laisse le mauvais temps sur ma droite. Je passe au-dessus des couloirs militaires RTBA actifs. Le temps est calme, l'air limpide, le Rotax chante derrière et avale sans rechigner les kilomètres, admirable.
Une petite pause à Maringues puis contact avec Clermont Info, toujours le calme puis un peu de vent. Des cumulus se forment doucement. Saint-Etienne Info, je suis un peu secoué, la Ixess 13 est un régal absolu dans les turbulences. J'arrive à 14h vers Romans. Cela sent l'été, la température grimpe ! J'ai le contact radio avec Yvon qui est en vol et nous décidons de nous poser à Chatuzange-le-goubet, petite base proche. Céline est là aussi. J'éternue, le pollen est arrivé en quelques jours. Nous effectuons un aller-retour à Romans et puis nous laissons les ULM pour la nuit à Chatuzange. Les hangars sont en hauteur et nous devons grimper un chemin de graviers pour y accéder, très drôle ! Ensuite, réunion au MacDo pour débriefer (mon dernier MacDo, c'était en sardaigne avec Céline, ça nous manquait).
La météo du soir indiquant des cumulonimbus sur ma route et celle du lendemain du vent, jusqu'à 70 km/h, je choisi le vent (gloups…) et passe comme prévu la soirée chez Céline et Yvon. Clémentine est devenue une grande fille. Elle parle bien et… beaucoup ;) Apéritif, on refait les anciennes nav' en Corse, Clémentine joue avec le parasol, dîner puis une bonne nuit de sommeil s'annonce.

vendredi 22 mai 2009

Corse - Oléron : Fort Boyard

Corse - Oléron : nav' vers Oléron

Mercredi.
Petit plaisir insulaire.
Aller-retour à Oléron avec Arnaud dans la journée. Dès 9h, la couche matinale est dense et se dissipe péniblement. Un vol solo facilement dans la base des nuages (300m) me confirme d'attendre encore puis nous décollons à midi passé avec un plafond plus relevé.
Les champs se succèdent durant 2 heures à basse altitude, puis les éoliennes portées sur la carte aéronautique nous annoncent la proximité de la côte atlantique.
L'océan atlantique ! NewYork est "droit devant", en volant 54 heures…
A 14h30, nous sommes donc plus simplement en finale sur l'aérodrome de Saint-Pierre d'Oléron.
Le survol de Fort Boyard restera un bon moment, on chante le générique de l'émission dans nos casques. Personne ne nous entend, à part peut-être le Père Fouras dans sa vigie ? Arnaud est heureux de mettre pied à terre, deux heures pour une première Nav', c'est toujours un peu long…
En route vers la ville, nous arrêtons une voiture à un croisement -au culot- plutôt que de tendre le pouce. Avec un sourire, ça marche ! Nous déambulons ensuite dans la rue piétonne, on déjeune relax sur une terrasse. Retour en taxi (8€) vers l'aérodrome car nous avons un bidon d'essence odorant en plus.
Le ciel du retour est plus dégagé. Les jolis marais entre Bois Fleury et Boyardville, Fort Boyard de nouveau, les éoliennes, les champs, les champs, les champs… Nous faisons une halte pipi-café à Couhé-Vérac, où nous sommes très aimablement reçu, on frôle la zone interdite de la centrale nucléaire EDF de Civaux puis rentrons en fin d'après-midi sans traîner davantage car les filles nous attendent pour dîner.