samedi 27 novembre 2010

Vols de novembre















Coucher de soleil en plaine orientale, 2000ft
Au-dessus de la couche, 8000ft

mardi 26 octobre 2010

Brian Milton

Voici le lien vers le site Internet d'un fameux pilote anglais qui aime relever les défis :
www.brian-milton.com
Un "petit" tour du monde en pendulaire... en 80 jours ? Impossible !!! Mais pourtant... He did it !

dimanche 12 septembre 2010

Blois 2010

"L'avenir du pendulaire, c'est l'autogire!"
C'est ainsi que ce termine ce beau salon de Blois par la phrase pleine d'humour (et un brin provoc') d'un copain passé à la voilure tournante depuis peu.

Hélico Kompress, bientôt ULM en France ?














Il y avait foule au forum pour écouter Dominique Méreuze à propos de la future classe 6 Hélico !

Hélico monoplace Mosquito














Le Speedmax, certainement le plus joli 3 axes du salon de Blois














Pendulaire Hongrois Apollo 912














Autogire Calidus














Côté ambiance, l'électrique était bien présent même si cela ne passionne pas encore les foules.
Belle intervention au forum de notre ami Claude Tisserand à propos de son planeur électrique.


Air Création Skypper














Hélicoptère à turbine Kiss209














L'O2B : simple, léger ; c'est au stand La Mouette !














Carénage "surf" du DTA Combo : joli !






















La palme festive était, dit-on dans les milieux autorisés, attribué à une jeune femme de l'équipe de France. Le stand Air création s'en souviendra longtemps... Pchhiiiitttt !

J'ai trouvé ce salon de Blois plus féminin qu'à l'habitude. Spéciale dédicace à Delphine, future pilote pendulaire ! ;)

dimanche 8 août 2010

Saut de puce en Sardaigne



















Une décision de départ tardive, une météo excellente, des amis retrouvés.


Bouches de Bonifacio, les îles de la Maddalena















Le samedi en fin de journée, nous rejoignons Platamona après les classiques 1h45 de vol.
Équipe nav' habituelle : Patrice et Alain

 
Castelsardo














Nos petites habitudes de nav' prises en Hongrie sont toujours bien là.

Alignement de parasols















 Arrivés en Sardaigne, les retrouvailles sont chaleureuses. Là-bas, les fumigènes sont devenus à la mode sur les ULM (par injection de gasoil dans une des pipes d'échappement).


Etang de Platamona













Nous sortons au restaurant de la plage de Platamona, puis prenons une glace chez Ernesto. La petite serveuse connue il y a quelques années n'est jamais réapparue.

Les Delta du club















La nuit, version bourlingueurs, se passera sur le carrelage du club-house avec seulement matelas et sac de couchage pour faire sobre.



Le lendemain, réveil de bonne heure à cause de la lumière et du mal de dos. On se trouve une bonne raison de rire (le moderne matelas de Patrice, je n'ose commenter cela ici de peur de représailles !!!)


Préparation des ULM, puis, la soif des paysages du sud nous attirant de nouveau, nous nous dirigeons sur la piste de Thiesi « il niddo del cucculo ».

Campo di volo de Thiesi :(
























Nous la trouvons du ciel mais elle a été démantelée, ne restent que les fondations du petit hangar près d'un bosquet.


Nous continuons alors comme prévu pour la piste de Pozzomaggiore. Repérage, approche... et... zut, des moutons arrivent à mi-piste pour nous couper l'accès. Remise de gaz par précaution... On reviendra une autre fois...



Nuraghe












Du coup, on se fait le bord de mer (pour ne pas arriver trop en avance à notre rendez-vous) ! En passant, nous voyons quelques Nuraghes, vestiges des civilisations passées.


Pour sa beauté, la côte ouest est toujours un vrai régal.



































Prise de vue pile-poil verticale falaise (elle fait 100m !)




En passant, nous faisons un posé improvisé à la piste de Tresnuraghes, une base estivale à la situation superbe sur un plateau surplombant la mer, le propriétaire de la parcelle nous salue et retourne travailler sur son tracteur.

Les ULM à Tresnuraghes








Splendide variété de paysages

















































Nous atterrissons ensuite à Solarussa où nous retrouvons Lino. Appelé par Doriana, il doit s'en aller juste après le café.


Aviosuperficie de Solarussa


Nous faisons de même, décollons et rejoignons Gavino à Ardara après un vol turbulent. Nous aurons l'occasion de traverser un champ d'éoliennes en cours de montage. En Sardaigne, les éoliennes pullulent.

Trois pales d'éolienne et le générateur














Après notre arrivé chez Gavino et un saut à la station service, nous prenons un repas tous ensemble au village voisin. Bonheur, amitié, partage, nouvelles connaissances. L'essentiel est là.

Gavino &Cie !


Gavino nous incite à faire une sieste digestive, l'idée est excellente et nous ne nous faisons pas trop prier vu la nuit passée. On va réussir à dormir un petit peu, le vent nous réveille.
A 16h30, en pleine activité thermique, nous décollons pour notre retour en Corse.



















A peine posés, on se mouille la menteuse avec Jean-François et Alain essaye la Bionix du Tanarg. Vincent arrive pour donner des cours. La plate-forme est toujours très active.

Vers 19h, nous amorçons le retour sur Ghisonaccia.

Muntagna nostra

Une balade de 45mn par la route la plus courte possible. Jean-François nous accompagne. Atmosphère calme, vent inexistant, ciel clair, hygrométrie idéale. Parfait pour un doux vol du soir.

Alors hop hop hop. 600Km, sur même pas deux jours.
Nous aurions pu retourner en Slovénie avec cette distance. Pas mal pour des moustiques !

lundi 28 juin 2010

Escapade sarde

Juste quelques photos d'un vol par très beau temps
(3 photos du nord de la Sardaigne puis 3 du sud de la Corse)






































































vendredi 21 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 1

Il n'y a pas de but particulier à atteindre, pas de record à battre, pas de contrainte à respecter.
Nous partons prudemment pour profiter de notre liberté, aller à la rencontre de nos voisins, trouver de nouveaux amis dans de nouveaux lieux.
...virevolter de nuages en sommets, voir la vie des Hommes d'en haut, où tout nous paraît si calme, sans soucis, sans craintes, sans injustices.
Nous partons voler avec nos ULM, merveilleuses machines autant capables de faire des tours de piste qu'un tour du monde...





Mais re-situons rapidement les « acteurs » principaux de la nav' avant de se lancer dans le récit !
Patrice en autogire Ela 914 et Alain en pendulaire Tanarg 912ES.
Vitesse de croisière des ULM  environ 110km/h pour une consommation de carburant de 15 et 13 l/h soit presque 500 km sans ravitaillement.
Patrice parle un peu allemand, Alain un peu anglais et pas trop mal italien. On devrait s'en sortir...










Départ vendredi après-midi de Ghisonaccia, avec un jour d'avance car la météo est assez mauvaise dès le lendemain (et cela empire ensuite) et nous devrons voler longtemps pour devancer le front qui cause déjà quelques dégats en France.

Nous décollons  pour un voyage prévu de 12 jours. Avec tentes, sacs de couchages, affaires de rechanges, etc, etc, etc... Une balise Spot permettra a nos familles de suivre le périple en temps réél.












Nous abandonnons notre travail vendredi pour arriver aux machines en fin de matinée. Après un rapide repas sandwich au club-house, nous déposons le plan de vol (très important d'être dans les règles!) et notre première étape nous amène a effectuer un survol maritime de 70km vers la base ULM de Cecina au nord de Piombino.  La mer est calme, le temps encore agréable.
Tout se passe donc en douceur, avec même un léger vent arrière pour nous pousser à l'aventure.
Contact avec le contrôleur de Marina di Campo sur l'île d'Elbe lors du transit, et en anglais siouplaît ! 1H30 de vol pour se poser en Italie, nickel.











A Cecina, la piste de kart voisine est particulièrement active, mais les hangars ulm sont clos.. L'arrêt est donc bref même si nous rencontrons un pilote.

 






Décollage pour Bologna à 16h, la nav' est assez turbulente sur le parcours, le vent nous malmène par endroits entre les cols et les grandes vallées vers Florence. Florence où nous traverserons très très bas pour éviter la zone de l'aéroport. Malgré ces secousses, nous sommes posés à la piste de Crespellano en fin d'après-midi, comme nous le souhaitions.


















Cela sera presque la journée la plus simple du voyage, 3h de vol au total et 346km.
Nous faisons le plein des réservoirs puis enchaînons sur une soirée pizza très sympa avec Max Lenzarini (DTA Italia) et son épouse, puis nous rejoignons notre chic B&B, près du Campo di volo, vers 23h.










jeudi 20 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 2























Réveil à 06h30, la douche expédiée nous sautons sur le petit déj' au B&B puis nous sommes prêts dès 07h00 pour décoller.
Un petit couac nous retarde, le gyro démarre, cale, puis refuse de redémarrer. On échange nos avis sur le meilleur dosage starter/accélérateur puis nous décollons à 07h30 après avoir eu raison du Rotax 914 au bout de quelques essais.

















Nous partons pour tenter de rejoindre l'Autriche et passer très tôt le cheminement VFR entre les hauts reliefs alpins.

Hélas, près de Rovigo, un épais brouillard sur toute la plaine du Pô nous barre la route, nous nous perdons même de vue en bordure de la ville. Passer dessus ?  Dessous ? Rebrousser chemin ? Nous nous entendons à la radio pour ressortir au cap inverse de la zone, nous retrouver et discuter ensemble tranquille. Nous décidons de rejoindre l'Aviosuperficie Colli Euganei dans la brume, à très basse hauteur pour y voir quelque chose, la piste doit vraiment être toute proche, Alain est déjà venu et connait le coin



















Brume à l'horizon : non franchissable sans connaître le coin


On se pose donc après seulement 1h de vol, un responsable de la piste qui tond l'herbe nous assiste, apporte sa connaissance de l'aérologie locale et téléphone pour nous à Santa Maria di Sala qui nous informe que la visibilité est correcte chez lui, si nous volons bas. En attendant, le ciel s'ouvre doucement.

Nous redécollons et sommes pendant un moment en VFR spécial, très bas mais pas trop cause aux lignes haute tension nombreuses. Nous passons proche de Santa Maria di Sala, puis travers ouest de Venise.

Soudain, des français parlent à la radio sur la fréquence. Après un moment d'hésitation, Alain se lance : « Jérome de Alain ? » ; « …Qui appelle Jérome ?! » Les retrouvailles en VHF se poursuivent avec joie et surprise ! C'est Jérome un copain d'ULM de mes débuts, mais également Henry un autre copain qui l'accompagne, le monde des voyageurs est petit ! Ils sont en route pour l'Italie depuis la Croatie, la portée VHF est excellente.
Nous échangeons des infos de nav', et cela fait super plaisir de se parler !
Jérome a lâché son pendulaire pour le gyro et Henry vole en pendulaire Quik maintenant.



















Une large rivière s'étend devant nous, un filet d'eau bleue turquoise coule doucement, magique.
La base ULM est proche, coup d'oeil à la manche à air, personne dans le circuit, piste clean, nous posons en 09.
















1h30 après être partis de Colli Euganei, nous sommes à Caposile, une base ULM agriturismo avant la frontière.




















Après atterrissage, on voit qu'un ENORME panneau jaune et rouge indique « 27 in uso ». Bon, ce n'est pas grave, la piste devait se prendre dans l'autre sens mais pour la prochaine fois, on prendra des lunettes-loupe !
Pour continuer dans l'esprit « la fine équipe », un autre panneau (petit...) indique : piste privée...
Alain va se présenter, seule une femme de ménage est là. Elle transmettra nos « excuses ». Un pilote s'approche juste avant notre déco, et nous assure qu'il n'y avait aucun problème, nous sommes bienvenus.

Il faut savoir que si nous avons une route déterminée pour tout le voyage, avec des arrêts définis, nous la remettons en cause régulièrement pour qu'elle colle au mieux à la réalité de notre journée. Cette base ULM portée sur la carte était commode et sans Internet nous n'avons pas la possibilité de connaître ce genre de « restrictions ». Mais en Italie tout fini toujours par s'arranger.

On redécolle pour rejoindre l'Autriche à 11h30.
L'Autriche n'a jamais répondu à nos multiples demandes d'autorisation, ni même aux demandes du BNIA du Bourget, un comble. Renseignements pris auprès de pilotes locaux, nous ferons comme tout le monde : on y va, point final.

















  

"Vas-y, ça passera peut-être... "


Nous transitons dans une vallée très encaissée, les reliefs sont impressionnants (sur la photo au-dessus, c'est l'entrée, large...).
Tout est splendide, et toujours la jolie rivière turquoise colorée par la fonte des glaciers Alpins. Nous prenons peu de photos car la tension est palpable. Nous sommes très vulnérables dans cette position du fait de l'aérologie, de l'impossibilité de trouver un terrain d'urgence, du vent (arrière, chouette !) qui crée quelques turbulences de relief, de l'incertitude météo sur le reste parcours (sortie de vallée bouchée ?)... 1h de vol mais tout se déroule plutôt bien malgré quelques claques aérologiques. On ne fait aucune photo...


















Nous atterrissons à Nötsh im Gailtal pour déjeuner, l'accueil est cordial et Alain cède sa place à Patrice dans le titre du porte-parole officiel du Team Corse, la langue allemande remplace l'italien !



















Organisation très carrée. On paye une petite taxe, le resto du club nous prépare un trio soupe-salade-poulet (sans pain, au secours !) pour pas cher. On refuel en SP95 à la pompe de la piste.
On se renseigne de la dernière météo du parcours puis nous nous repartons à 14h30. 2 heures montre en main pour tout faire, pas mal du tout !



















Destination suivante : Fürstendfeld, à proximité de la frontière hongroise. Rien ne va plus, le vent nous contre, les nuages sont à notre altitude, les turbulences sont désagréables et assez fortes, les zones contrôlées à éviter nous font passer par des endroits à l'aérologie vraiment contrariante. Peu de photos.



















Pour en rajouter, depuis Venise le GPS de Patrice n'a pas les waypoints de notre route, donc toujours interdiction de se quitter ! Cela va durer 1h50, avec en prime, une erreur de contournement de relief qui nous fait passer de quelques kilomètres dans l'espace aérien Slovène.
La fatigue accumulée au cours de la journée se fait sentir.



















Nous sommes arrivés à l'ouest de l'Autriche. Accueil cordial, infrastructures irréprochables, petite taxe bis, point météo et soda au bar du club qui accueille les pilotes mais aussi la population locale qui vient voir tourner les avions pour passer le temps.






















Et maintenant, que faire ? Attacher les machines, trouver un B&B puis voir demain pour la Hongrie ? On se pose un moment pour en discuter.



La base ULM de Tokorcs est à moins d'une heure. Seulement 80 km puis nous sommes en Hongrie, attendus par Helmut Stern un pilote qui a créé un super petit bouquin des plates-formes aéro du pays avec tous les « bons plans ». On passe un texto, il nous rejoint sans problème, même ce soir !
Alors ???? Décollaaaaaaaage !
Une jolie autrichienne vient discuter... trop tard.... désolé...... arrrghhhh !




















C'est repartit pour une mini nav'.
Une balade du soir que nous trouvons très agréable d'ailleurs, la fatigue est restée en Autriche.



















Jó napot ! (Salut !)






















Nous sommes accueillit à Tokorcs. Nous faisons la connaissance de Mickaël, sympathique instructeur autrichien d'autogire.
Il nous trouve de quoi dormir à 100m, le restaurant est sur la piste nous dînerons donc sur place. Les hangars disposent de place, on loge les machines à l'abri.

Nous attendons Helmut qui nous rejoint en soirée avec sa compagne. Nos discussions mêlent anglais et allemand,dur dur !

Notre première journée complète est très positive.

Petit déj' à Bologna, dîner en Hongrie après 6h de vol et près de 700km.
Hier midi nous étions en Corse :)