Après le petit déj, nous retrouvons la famille du B&B. Nickie et Ban sont en retard pour aller étudier...
Devant son bungalow, nous retrouvons Jozeph, à peine réveillé à 09h00 (et nous ne devions pas venir avant nous a-t-il dit hier, incident diplomatique possible!)
Ouverture du hangar et nous allons préparer nos petits avions cabriolet.
On trouve des contacts en Slovénie, pays non prévu au parcours, que nous allons découvrir dès ce soir. Après quelques tentatives avec des pilotes sympas mais non bilingues, le dernier nous renvoie un texto « call him, he is pilot, he speaks english » : un pilote anglophone, sauvés !
Lorsque tout est prêt, l'essence de la veille placée dans les réservoirs, les affaires rangées, les GPS en place... nous regardons la manche à air qui devient de plus en plus horizontale, indiquant un vent fort et défavorable car venant du sud.
Résignés, nous reportons le départ à plus tard. Jozeph doit partir et nous nous saluons.
Nous faisons le tour des installations de la plate-forme, typé camping aéro, puis allons en ville manger une pizza dans un restaurant de motards.
On s'est fait quand même quelques kilomètres à pied...
Retour et de nouveau préparation complète après avoir bullé quelques heures au club house. On téléphone a notre contact slovène qui nous accueillera à Murska Sobota, un aérodrome près de la frontière. Nous sommes néanmoins dans le flou...
Alain dépose un plan de vol auprès de l'aviation civile de Budapest, en anglais... Mais ca se passe très bien... Si, si !
Le plan de vol est pour 17h00 locale, 15h00 UTC donc.
Après avoir patienté...à l'heure dite, les machines sont sorties... Nous saluons un pilote qui décolle.
Le timing est bon, nous sommes arnachés, les moteurs sont chauds, le vent a un peu faibli.
Nous nous accordons sur la fréquence « Puttachji » que nous sommes prêts au roulage, derniers ajustements, paramétrage gps et grigris en place...
« Alain stop, y'a un problème ! » annonce -dégouté- Patrice en radio.
Pour faire très court : on nous informe que la Slovénie règlemente l'entrée aux ULM depuis un mois. Nous devons téléphoner à l'aviation civile, faxer des papiers, des papiers et attendre, attendre... On pourrait voler saoul avec deux cadavres volants, si nos papiers étaient beaux, en anglais et marqués de 10 coups de tampons... ils seraient content les gentils responsables ! « You're welcome... ! »
L'échec de la Roumanie a déjà été décevant, là, on pète un boulon !
On téléphone à notre contact, on s'arrange et on décolle. Comme en Autriche. On y va, point final.
Raz le bol des empêcheurs de voler tout droit ! De là-haut, les frontières ne se voient pas, la bêtise non plus !
Décollage. Nav' sans histoire et posé à Murska Sobota après 1h20. Et toc !
« Salut, bienvenus ! »
Nous sommes accueillis par quelques pilotes dont Aldo, un pilote voltige d'origine italienne vivant près de la Suisse. Nos machines sont très gentillement abritées avec les superbes avions de voltige.
Rado, notre contact slovène qui est pilote ULM nous retrouve sur place. Il habite en réalité à Maribor et vient de faire 30mn de route pour nous saluer et voir si tout allait bien. Adorable.
Coup de chance, l'hôtel est dans l'enceinte même de l'aérodrome. Encore un coin génial avec un aéro-hôtel! Tout est neuf, nickel, superbe. Rien à redire.
Pour le coup, on y paye une tournée générale à l'équipe présente.
Alain accuse un coup de fatigue, le blouson chauffant est tombé en panne en vol... La santé en a donc pris un coup.
Restaurant sur place, et nourriture excellente, les prix ne sont pas encore ceux de l'Europe de l'ouest. Nous dînons avec Aldo.
Une agréable soirée car notre nouveau copain est quelqu'un que nous apprécions rapidement mais aussi car nous tenons une conversation uniquement en français, cela change de ne pas réfléchir avant de faire une phrase, même si, lançons-nous des fleurs, nous avons bien progressé depuis le départ !
Patrice chipe le câble Ethernet de l'ordi de l'hôtel pour chercher les dernières infos météo du lendemain sur son PC avant d'aller nous coucher et refaire la préparation sur Navi dans la chambre.
Ce soir, nous dormons en Slovénie. Enfin, officieusement.
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