lundi 17 mai 2010

Corse - Hongrie 2010 : jour 5


Le plan B doit entrer en action dès demain. Mais c'est quoi déjà ce plan de secours ?
Nous n'en savons encore rien en nous levant. Si, juste une fin de non-recevoir de la part de la CAA roumaine par mail « vos papiers ne sont valables qu'en France, c'est écrit dessus ! »
Pffff... Petits joueurs !

But de ce mardi : trouver des cartes aéro de Slovénie et Croatie pour rentrer par une route que nous improviserons de A à Z en fonction des règlements et surtout de la météo. Repasser le transit des Alpes entre l'Autriche et l'Italie nous paraît insensé avec le temps prévu ces prochains jours. Et puis, une autre route c'est aussi plus drôle !
Des pilotes locaux se renseignent pour savoir où acheter en Hongrie les cartes qui nous font défaut.
Sans ces cartes, nous ne pouvons pas connaître les zones aériennes, ni visualiser en vol notre position et ni trouver les aérodromes.
Il nous faut aller à Tököl, un aérodrome près de Budapest. L'exercice militaire OTAN est contraignant pour y aller en vol et puis nous pensons sérieusement à visiter Budapest. Le responsable de la plate-forme de Jakabszallas se propose de nous louer son Audi (celle qui partage le hangar de nos ULM) pour pas trop cher ou d'aller faire un tour de calèche avec lui dans la réserve naturelle voisine. C'est partit pour l'Audi !















Après un déjeuner rapide pris à une station d'autoroute, on rejoint donc l'aérodrome de Tököl (après quelques demi-tours). C'est une ancienne base militaire désaffectée, utilisée par les civils et également centre technique pour la marque Diamond Aircraft.















Il y a une jolie demoiselle garde-barrière à l'entrée mais elle n'a pas l'air commode. On contourne prudemment... La fille oubliée, Patrice lorgne déjà d'autres courbes : celles de la Corvette...
Une boutique d'aéro-club nous trouve deux cartes aéro au fond d'un placard mais datant déjà de quelques années. Cela fera notre affaire, c'est mieux que rien. Le GPS Garmin avec cartographie aéro d'Alain pourra nous aider en vol, si il y a eu des changements. De toute façon nous n'avons guère le choix...















On demande si on peut visiter la base, ce qui à l'air de ne pas poser de problèmes.















On voit les immenses hangars de type soviétiques, des bunkers aux demi-portes de 6 tonnes chacune.


 










































Et de vieux hélicoptères russes d'assaut Mi-24. Même dans leur état, ils impressionnent encore...  

 




























Nous partons ensuite pour Budapest, toujours aiguillés par la carte routière sur la route M0 et la M5.

Pour se garer à Budapest, c'est facile car il y a de la place même dans les grandes rues. On est loin de Marseille !
Nous marchons trois heures pour découvrir les lieux.














































































On passe le pont « Lanchid » sur le Danube puis nous faisons demi-tour après avoir été au pied du Funiculaire.






















































A partir de ce moment-là, notre voyage fait demi-tour pour retourner en Corse.

Nous rentrons en fin de soirée pour dîner à l'aérodrome de Jakabszallas en discutant des possibilités de transit en Croatie et Slovénie d'après les premiers éléments vus sur les documents.

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